atp-blog.jpg 31 octobre 2016     0 commentaires

ATP en gélules - Enfin une supplémentation utile ?

Categories : Nutrition, Nouveaux produits,

L'ATP ou adénonise triphophate est une molécule qui contient deux liaisons particulièrement riches en énergie. Cette énergie est libérée lors de l'hydrolyse de l'ATP en ADP + Pi (phosphate inorganique). Le coenzyme ATP joue toujours dans les réactions enzymatiques le rôle de donneur d'énergie par hydrolyse d'une de ses liaisons riches en énergie. Sans cet ATP aucune réaction ne peut se produire car le corps produit de l'ATP pour faire des cycles et s'endette même dés le début pour faire tourner les cycles métaboliques.
C'est le carburant de la filière anaérobie (sans oxygène) alactique ( sans déchet) : la filière importante pour nous pratiquant de musculation ou de spors de force ( haltérophilie- crossfit, ... ) et c'est l'énergie disponible de la contraction musculaire.

C'est une énergie chimique transformée en énergie mécanique
Le problème est que lorsque l'ATP se dégrade, il manque un phosphate. Par conséquent il devient indisponible. S'il trouve un phosphate il redevient disponible. Il s'avère que la créatine arrive dans le corps et se transforme en créatine phosphate donc elle a un phosphate pour permettre l'activation de l'ADP en ATP.


CREATINE phosphate + ADP (adenosine diphosphate) = créatine + ATP

filières énergétiques

 

C'est une bonne opportunité de se supplémenter en créatine pour favoriser le re-synthèse d'ATP sauf que le stock de créatine devient limité . La quantité de créatine qui peut être stockée est limitée à 160 mmol/kg de masse maigre (muscle sec).  Donc c'est le premier facteur limitant. Cette source permet des efforts violents de courte durée.


Si l'effort est plus long quelques dizaines de secondes voir une minutes (schéma) , l'ATP va être régénéré par la fermentation lactique,  un mécanisme qui va créer courbatures et brûlures. C'est un mécanisme non durable dans le temps.


Intervient ensuite le mécanisme de la respiration cellulaire (les 90 minutes suivantes) qui est le plus efficace à long terme et au cours duquel la cellule va produire 36 ATP par glucose oxydé . Cela produit une contraction des sarcomères plus durables en aérobie.

 

En résumé :

L'ATP et la créatine phosphate présents dans le muscle permettent de maintenir une puissance musculaire maximale pendant une quinzaine de secondes.

Ensuite en l'absence d'oxygène, en anaérobie, une autre voie intervient : la fermentation lactique qui produit le déchet l'acide lactique.

Mais au même moment que les réserves de Créatine sont mises à contribution, d'autres quantités d'ATP sont produits par la dégradation du glucose provenant du glycogène (glycolyse première rupture du sucre).

Normalement l'acide pyruvique produit par la glycolyse réagit et entre dans la mitochondrie pour créer de l'ATP par la respiration cellulaire sauf que la contraction est tellement intense (lorsqu'elle atteint 70% de la force contractile) que les muscles se gonflent et compriment les vaisseaux sanguins en entravant ainsi l'apport de sang et par le fait même celui d'oxygène. La plus grande partie donc de cet acide pyruvique est transformée en acide lactique pour créer de l'ATP. C'est ce que l'on appelle la glycolyse anaérobie.

 

Que penser alors d'une supplémentation en ATP si le corps est dans l'incapacité d'en produire suffisamment notamment en cas d'effort violent comme l'haltérophilie ou la musculation ?

Tant qu'elle dispose de quantités suffisantes d'oxygène et de glucose la cellule musculaire fabrique de l'ATP au moyen de réaction aérobies (oxygènes). Lorsque l'oxygène devient manquant on atteint un seuil anaérobie.
On estime que pour une activité physique , on a besoin de 500 ATP
Pour nous pratiquant de musculation la seule énergie nécessaire provient de L'ATP et de la créatine phosphate.

 

L'ATP est donc aussi un facteur limitant de la contraction musculaire car le corps ne sait pas faire de stock d'ATP.

Durée de l'effort et source d'énergie

 

Augmenter ses réverses endogènes d'ATP ?

Des chercheurs se sont penchés sur cette hypothèse pour débloquer ce facteur limitant. Les premières études ont été faite par voie injectable. Deux études ont été réalisées sur des patients cancéreux. Dans la première étude, 14 hommes avaient un cancer à un stade avancé et ont reçu une fois par mois une perfusion d'ATP pendant 96 heures. Le traitement a significativement augmenté les niveaux sanguins d'ATP. La concentration en ATP est resté élevé même après 1 mois de supplémentation. (1)
La seconde a montré que le fait de prendre de l'ATP de manière injectable pendant 30 heures à 28 patients augmentait sa a concentration dans les globules rouges et donc permettait une meilleur oxygénation neuro-musculaire.(2)

 

Supplémentation d'ATP utile pour la récupération musculaire ?

Le fait d'avoir plus d'ATP disponible permet de lutter contre la fatigue et d'accélérer la demande en énergie dans un contexte parfois anaérobie. Normalement le fait d'accroitre la concentration en ATP au niveau sanguin augmente la performance sportive. Une étude de 2004 s'est penchée sur cette hypothèse en étudiant 24 athlètes avec une supplémentation de 150 ou 225 mg d'ATP. La supplémentation a provoqué une augmentation de la concentration en ATP dans le plasma sanguin. Ceux qui prenaient 225mg d'ATP ont eu de meilleures performances. Cette étude tenait aussi compte de l'âge des athlètes.
Bilan de cette étude : Cette étude réalisé au Texas montre en faite que plus on est jeune et plus on fixe l'ATP supplémenter dans les muscles et qu'il se convertit ensuite en énergie biodiponible alors que pour les sujet âgés il y a plus un effet '' santé''.(3)

 

Une autre étude, beaucoup plus récente en 2013 realisé par le même laboratoire (supplémentation orale) s'est intéressée à une supplémentation à hauteur de 400mg d' ATP pour 21 sportifs. Ces derniers exerçants une épreuve de force. Les 8 premières semaine, l'entrainement était ciblé à de la résistance et dans une second temps une phase de volume couplée à un surentrainement. (4)

Résultats :
1. après une supplementation de 400mg : une densité de 4.9 mm comparée au début de l'étude et un gain de 4kilo et un gain seulement de 2kilo et 2.5mm pour les participants sous placebo 
2. La force total a été mesuré après du squat développé couché et soulevé de terre : la force total sur 12 semaines a permis une augmentation de 55.3 de la force total pour le groupe supplémenté et 22.4 pour le groupe placebo
3. La dégradation des muscles était beaucoup plus faible chez le groupe supplémenté . Ceci est normal l'ATP active M-TOR l'enzyme responsable de l'anabolisme, de la récupération, de la survie cellulaire et de la biosynthèse des protéines.. et empêche le catabolisme musculaire

Un ratio ATP/ADP faible diminue considérablement l'activité de M-TOR (5)

Dans une étude réalisée en 2014, l'ATP augmente l'effet vasodilateur de 50 %. Ceci est tout à fait normal puisque il ya plus d'énergie disponible. (6)

Complément d' ATP + D-RIBOSE

Autres effets de L'atp

  • L'ATP permet de ressentir un bien être grâce à la libération de noradrénaline et de sérotonine (7-11)

  • Une fatigue musculaire réduite grâce à l'adénosine et donc grâce à une supplémentation en ATP (11-13)

 

Peut-on s'attendre à un effet nocif ?

l faut comprendre que le fait de se supplémenter en ATP permet de remettre des taux en concentration en ATP à la valeur supérieure. Après un entrainement de force les taux plasmatiques chutent considérablement environ de 143 %. Le fait de se supplémenter en ATP juste pendant 15 jours augmentent ces taux plasmatiques. (14)
De plus même avec une supplémentation de 5000 mg d'ATP il n' ya aucun effet nocif sur les marqueurs cellulaire rénaux, hépatiques, des cellules sanguines et de la glycémie (15)

 

Plutonium 2.0 de PEAK est la version du booster pre-entraînemet qui a intégré de l'ATP. J'explique clairement dans un précédent article que c'est grâce à cet ATP que l'on arrive à ressentir de nouvelles sensations et de meilleures performances. (http://www.blog.nutrition-outlet.org/2016/09/Test-du-PLUTONIUM-2-0-10-raisons-de-le-prendre.html)
Tous ceux qui ont testé le plutonium 2.0 ont ressentis les effets très rapidement. Vous pouvez retrouver les avis sur mon Youtube https://www.youtube.com/channel/UCkYEOjTL9vrK9fSyHhNuGTQ  et mon Instagram Luffylemercenaire.

PLUTONIUM 2.0 avec ATP

 

Sportivement Vôtre
Hocine sekkiou

 

1Rabini R.A. et al., Diabetes mellitus and subjects' ageing: a study on the ATP content and ATP-related enzyme activities in human erythrocytes, Eur. J. Clin. Invest., 1997 Apr, 27(4): 327-32.
2. Sprague R.S. et al., Impaired release of ATP from red blood cells of human with primary pulmonary hypertension, Exp. Biol. Med. (Maywood), 2001 May, 226(5): 434-9
3. Kichenin K. et al., Cardiovascular and pulmonary response to oral administration of ATP in rabbits, J. Appl. Physiol., 2000, 88: 1962-8
4.Kitakase M. et al., Adenosin Jacob M Wilson, Jordan M Joy, Ryan P Lowery, Michael D Roberts, Christopher M Lockwood, Anssi H Manninen, John C Fuller, Eduardo O De Souza, Shawn M Baier,Stephanie MC Wilson and John A Rathmacher, Effects of oral adenosine-5′-triphosphate supplementation on athletic performance, skeletal muscle hypertrophy and recovery in resistance-trained men Nutrition & Metabolism 2013, 10:57 doi:10.1186/1743-7075-10-57e and cardioprotection in the diseased heart, Jpn. Circ. J., 1999 Apr, 63(4): 213-43.
5 0 Inoki K, Zhu T, Guan KL, « TSC2 mediates cellular energy response to control cell growth and survival. », Cell, vol. 115, no 5,‎ 2003, p. 577-90 (PMID 14651849)
6. Source: Jäger R, et al.: Adenosine-5′-triphosphate (ATP) increases blood flow following exercise in animals and humans. JISSN, 2014, 11:28.
7 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11015315
8 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9687579
9 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9205954
10 http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0304394099002062
11 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2667227
12 https://www.ncbi.nlm ?nih.gov/pubmed/2999643
13 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2689906
14 Source: Rauch J, et al.: The oral bioavailability of ATP following an intense sprinting protocol. Journal of Strength and Conditioning Research 2014, 28(Supplement 2):S53-15https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21129239